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1 décembre 2023 5 01 /12 /décembre /2023 17:55

Bonjour les amis,

Jacques Loussier avait brillament démontré dans les années 70 que Bach était le compositeur classique qui se prête le plus facilement à une réinterprétation "jazzy" de toute une partie de son oeuvre, plus exactement la partie de musique instrumentale.

En voici une autre démonstration très courte avec la Bourrée BWV 996.

Commençons avec la version originale de cette pièce composée pour le luth.

Et voici maintenant une reprise à la guitare de ce thème par Emilie Fend.

Il vous faut aller sur le lien ci-dessous.

Dommage que sa démo ne dure que 30 secondes... on aurait bien aimer qu'elle aille jusqu'au bout, surtout que la deuxième partie de cette pièce est riche et profonde.

Alors il se trouve que Ian Anderson est allé jusqu'au bout, lui, en 1969 avec son groupe JETHRO TULL que j'ai vu en direct au Forest national de Bruxelles en 1976.

Voici sa version que j'ai vue sur scène...complètement sacrilège, je le reconnais...les puristes crieront au scandale et se boucheront les oreilles...mais ça ne m'empêche pas d'aimer beaucoup la pulsation jazzy qu'il donne à cette pièce, surtout dans son introduction.

 

PS: les puristes de la flûte traversière classique crieront aussi au scandale en entendant de quelle manière Ian Anderson joue de cet instrument. Pour eux il y a plein de défauts techniques, notamment le souffle d'air qui est assez bruyant...mais encore une fois, dans une esthétique rock ce n'est pas si choquant...Anderson fait d'un défaut presqu'une qualité...On observe aussi ce phénomène avec le chant: la technique vocale classique très pure face à des voix parfois très éraillées dans le rock comme, par exemple, celle de Brian Johnson du groupe AC/DC.

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