Le blog de alea-jacta-est

Bonjour les amis,

La semaine avait mal commencé en Champions's league pour les équipes espagnoles puisque mardi dernier le PSG avait réussi une remontada contre le Barça (qui a joué a 10 contre 11 suite à une expulsion d'Araujo) et Dortmund réussissait à s'imposer face à l'Atletico 4 à 2.

Mais hier soir c'était une affiche de finale avant la finale avec MANCHESTER CITY contre le REAL. Le match-aller à Madrid avait été somptueux et s'était terminé sur le score de 3 à 3.

Hier les choses se sont compliquées pour le REAL. Voici le résumé du match ci-dessous.

On le voit sur ce résumé, cette qualification est passée aux forceps, tant Manchester a multiplié et surmultiplié ses attaques.

Quelques chiffres:

- 67% de possession pour Manchester contre 33% pour le Real.

-  22 tirs au but ( dont 9 cadrés + 1 tir sur le poteau) pour Manchester contre 7 (dont 3 cadrés) pour le Real.

- 18 corners pour Manchester contre 1 seul pour le Real en 120 minutes de jeu.

Repousser 18 corners, alors que les joueurs de Guardiola avaient sorti toute la panoplie de combinaisons possibles, sans prendre un seul but tient du miracle, et pourtant ça s'est produit car hier la défense des hommes d' Ancelotti a été héroïque, à l'image de Rüdiger (énorme) et de Carvajal qui était sur tous les coups défensifs (et qui a bien failli marquer). Carvajal qui a tout donné hier et qui est sorti avant la fin du match à cause de crampes.

Il faut noter aussi la grande prestation du gardien madrilène Lounine qui a tout repoussé hier soir et qui est finalement sorti vainqueur aussi du duel aux pénaltys.

Voici un commentaire du Journal L'Equipe.

"La défense du Real Madrid a été héroïque, ce qui est devenu une habitude depuis des années. De l'immense charnière Rüdiger-Nacho aux infatigables latéraux Carvajal-Mendy en passant par le gardien ukrainien Lounine, l'arrière-garde madrilène a livré un match magnifique d'abnégation, de sérénité. En face, elle avait une équipe entièrement tournée vers la possession (67 %), parfois stérile, mais souvent impressionnante de maîtrise technique (459 passes vers le dernier tiers contre... 56). Cela n'a pas été suffisant pour faire plier le Real, qui fait partie du dernier carré de la C1 pour la 12e fois en 14 ans."

Je laisse enfin  la parole à l'entraîneur Carlo Ancelotti qui a déclaré:

« Nous avons bien commencé avec ce but, et puis nous avons souffert, à nous battre, à tout donner. Notre bloc était trop bas, City a trop contrôlé le jeu. Je pense que nous avons très très bien défendu. Survivre ? On sait le faire depuis des années. On se sort toujours de situations inextricables. Tout le monde nous croyait morts mais le Real ne meurt jamais. Guardiola m'a félicité, il m'a souhaité bonne chance. C'est un grand monsieur, comme depuis toujours, et comme son club de City. »

Alors moi je suis content pour les hommes d'Ancelotti et, à la fois triste aussi pour les joueurs du Manchester qui méritaient sans doute mieux et qui ont manqué de réalisme hier.

Que peuvent-ils se reprocher ?

Pas grand chose si ce n'est un manque de réussite dans le dernier geste (notamment chez De Bruyne et aussi chez Haaland pas très heureux sur ses coups de tête).

Je ne suis pas du tout un spécialiste de foot mais je crois malgré tout qu'une grande équipe allemande quand elle se retrouve dans cette situation comme celle d'hier devant une autre équipe qui défend très bien, tente d'autres manoeuvres pour essayer de surprendre l'adversaire, notamment avec des tirs de loin.

Et puisque je parle de grande équipe allemande la prochaine demi-finale sera justement le Bayern contre le Real...à suivre donc...

PS: Fidèle à mon habitude j'ai regardé le match d'hier jusqu'à la fin sauf la séance des tirs aux buts que je ne supporte plus. C'est dû à un traumatisme personnel...la demi-finale du mondial en 82 à Séville quand la France a été éliminée par l'Allemagne au terme d'un match fou-fou-fou qui avait compté avec une énorme erreur d'arbitrage. Depuis ce temps-là je m'abstiens de regarder les séances de "loterie" des tirs aux buts car je n'aime pas voir certains joueurs devoir porter le poids d'une défaite...Hier soir j'ai attendu patiemment dans mon bureau que mon fils vienne m'annoncer le résultat final et la qualification du REAL.

Bonjour les amis,

Hier c' était le match retour de quart de finale de la Champions League entre le Real Madrid et la Juventus de Turin au stade Santiago Bernabeu de Madrid.

Le match aller s' était soldé par un  0-3 en faveur des madrilènes, et donc, la Juventus se voyait condamnée à l' exploit au match retour pour pouvoir se qualifier. Un exploit d' autant plus difficile à réaliser qu' elle était privée de son attaquant vedette Paulo Dybala.

Malgré ce handicap la JUVE va relever le défi et  aller à la conquête des buts madrilènes.

Elle remontera son score à 0-3 au terme d' un match intense.

90 minutes héroïques durant lesquelles les madrilènes essaieront vainement de réduire le score.

Arrivés à la fin du temps réglementaire, nous nous apprêtons à vivre des prolongations quand le tableau d' affichage annonce 3 minutes d' arrêts de jeu, 3 minutes qui m' ont parues généreuses étant donné que la 2 ème mi-temps s' est déroulée pratiquement sans interruption.

Et puis, à la 91 ème minute arrive l' action polémique du match...

L' arbitre siffle un pénalty sur une action défensive de Benatia sur Lucas Vázquez.

On a d' abord l' impression qu' il y a penalty mais, à bien y regarder, ce n' est pas clair du tout. Benatia ne pousse pas vraiment Vazquez, même s' il y a contact. Il essaie de contourner  l' attaquant madrilène  pour lui retirer un ballon qui lui arrive vers la poitrine mais qu' il ne contrôle pas...

Mais surtout, surtout, surtout, on est à la 91 ème minute et siffler un pénalty aussi douteux et discutable est très lourd de conséquences. Ça tue le match.

C' est donner directement la victoire au Real sans la moindre possibilité pour la Juve de revenir au score.

Or le contact de Benatia ne paraît pas mériter une telle sanction. Je me répète mais on voit bien au ralenti Benatia qui contourne Lucas Vazquez pour lui retirer le ballon. Vazquez qui a senti le léger contact derrière lui  n' a plus qu' à se laisser tomber.

Alors si l' arbitre avait sifflé ce pénalty à la 75 ème minute, on aurait accepté, bon gré mal gré, sa décision que je juge sévère .

On peut discuter 100 000 ans le fait qu' il y avait ou pas pénalty: la planète foot est coupée en deux sur cette question.

Mais ce qui me paraît clair, et qui ne fait pas partie des règles écrites du foot, c' est qu' à la 91 ème minute, quand l' action est discutable, on laisse le bénéfice du doute, par respect pour l' effort énorme fourni par l' équipe pour revenir au score pendant une heure et demie.

Cette sanction est imméritée...

Le REAL se qualifie sans avoir démontré sa supériorité, et comme dit si bien Corneille.

A vaincre sans péril le triomphe est sans gloire.

Le Real passe ces qualifications sans avoir montré sur le terrain qu' il était le meilleur, le plus fort.

Pour les amoureux de foot la frustration est énorme... L' arbitre nous prive des prolongations qui étaient le seul moyen objectif de désigner le vrai vainqueur.

Pour faire une métaphore à deux balles je dirai que pour les spectateurs la situation était la même que si à la fin d' un film de Hitchcock, au moment où tout va se dénouer et que la vérité s' imposer, le grand maître du suspense avait interrompu son film pour venir indiquer à la caméra l' identité du coupable sans en apporter le moindre élément d' explication, et nous dire "...Rentrez chez vous...Circulez...Y' a plus rien à voir..." ....arrrrghhhh !

Le Real est qualifié et pis c' est tout...L' arbitre n' a pas respecté la dramaturgie du spectacle ni l' énorme sacrifice des joueurs de la Juve.

Qui se serait imposé à l' issue des prolongations ? On ne le saura jamais...