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12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 11:53

Bonjour les amis,

La polémique créée par l'athlète française Halba Diouf dans le journal L' EQUIPE est devenue internationale et elle est arrivée en Espagne où je vis.

De quoi s'agit-il ? Halba Diouf, athlète transgenre, se plaint d'être bannie par la fédération française de compétition féminine.

Voici l'article de l'EQUIPE :

Mais ce que ne dit pas l'article c'est que lorsque Halba Diouf courait dans la catégorie HOMME elle n'était classée que 980 ème en France. Autant dire  qu'elle n'avait aucune chance de participer à des Jeux Olympiques.

Or, si on accepte sa présence dans la catégorie féminine elle entre dans les 58 premières coureuses non pas de France mais du Monde !

La différence est tellement énorme qu'elle fait forcément sourire !

Comment Diouf peut-elle s'estimer victime de discrimination? Il me semble plutôt que ce serait les femmes biologiques qui seraient complètement lésées si sa participation était acceptée, et c'est aussi l'avis du président de la fédération française que vous pourrez lire sur cet article de Marianne.

Il y a un autre problème qui me gêne énormément et qui me paraît plus grave encore. L'endocrinologue d'Halba Diouf s'indigne de l'interdiction et affirme que sa patiente respectait les seuils hormonaux imposés par la fédération française pour participer à des compétitions féminines.

J'en déduis donc, tel le Dr Watson, que la fédé oblige indirectement ces athlètes trans à se soumettre à des traitements d'hormonothérapie féminisante qui sont loin d'être inoffensifs pour la santé. On sait que ces traitements peuvent provoquer des problèmes cardio-vasculaires artériels et veineux, ou des problèmes oncologiques...Ça c'est ce qu'on sait déjà sans même parler des risques que l'on ne connaît pas encore !

Donc je pose très solennellement  la question:

Est-ce là l'esprit du sport ? Jouer avec la santé des athlètes et les inciter à se soumettre à des "bidouillages" hormonaux artificiels qui ne sont pas sans risques?

Vouloir nier les différences biologiques homme/femme en athlétisme ou en natation est une aberration dangereuse qui provoque de graves incohérences. On ne peut pas accepter tout et n'importe quoi pour répondre au désir (pour ne pas dire au diktat) du puissant lobby LGTBIQ+.

La fédération sportive en entrant dans la logique du lobby a créé un véritable casse-tête et s'est mise dans une situation insoluble avec des règles médicales arbitraires, critiquables et  compliquées qu'il faut revoir tous les 6 mois.

Or, de mon point de vue, la solution était très simple. Chaque athlète sera inscrit dans sa catégorie biologique et chromosomique.

Juste 2 catégories: les chromosomes XX et les chromosomes XY...et puis basta !

C'est, de mon point de vue, la seule manière de ne pas créer d'injustice et de ne pas inciter les athlètes trans à faire appel à des traitements qui présentent des dangers pour la santé.

PS: je vous mets en lien un article paru en Espagne.

NOTA: L'auteur de ce billet est parfaitement conscient du fait que de nombreuses personnes et certaines associations représentent en 2023 un vrai danger pour la liberté d'expression et taxent de "transphobe" toute personne qui n'est pas d'accord avec le point de vue de Diouf. Leur stratégie est de transformer une opinion basée sur une simple constatation de la réalité en un supposé délit.

Il n' y a aucune haine dans mon article contre la communauté trans. Au contraire, je considère qu'il faut  protéger les transgenres et ne pas les pousser vers des thérapies dangereuses pour la santé.

Par ailleurs on ne réparera jamais une supposée injustice envers les transgenres en en provoquant une autre envers les femmes biologiques.

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